Le 30 avril
Le temps est toujours maussade. Il
vente fort et le ciel est couvert de nuages. Ce n'est donc pas une
journée extraordinaire pour la plage. Nous allons donc en ville, à
Innisfail, la capitale régionale située en bordure de la rivière
Johnstone. Nous y faisons quelques courses et visitons à pied le
centre-ville avant d'aller faire la promenade aménagée le long de
la rivière.
Innisfail se distingue par l'abondance de bâtiments art-déco. Nous avons plaisir à découvrir plusieurs de ces édifices.
Innisfail se distingue par l'abondance de bâtiments art-déco. Nous avons plaisir à découvrir plusieurs de ces édifices.
Nous allons ensuite visiter le Musée
de l'Industrie sucrière de l'Australie. Cette industrie compte pour
5% des exportations de l'Australie et représente près de 2
milliards de dollars d'impact économique. Plus de 4000 familles la
cultivent. Et 95% de la canne est cultivée au Queensland, surtout
dans la plaine côtière de l'Est. Plus de 80% de la production est
exportée sous forme de sucre non rafiné.
Nous sommes cependant un peu déçus de
la qualité de l'exposition. Le prix d'entrée de 10$ par personne
est nettement exagéré. On y présente quelques panneaux
explicatifs, trois vidéos et le reste de l'espace est occupé par de
l'ancienne machinerie utilisée pour récolter et transporter la
canne : deux locomotives à vapeurs, quelques vieux tracteurs
et un récolteur. On y apprend tout de même quelques faits
intéressants sur divers sujets : Méthodes modernes de
culture, de gestion des sols et de contrôle des maladies; Processus
ultra-efficaces pour la transformation, le transport, l'entreposage
et l'exportation et aussi, sur l'aspect moins glorieux de
l'utilisation des sud-asiatiques comme main-d'oeuvre bon marché, en
quasi-esclavage parfois, et leur déportation au tournant du
vingtième siècle en vue de conserver une Australie blanche.
D'ailleurs la politique de l'Australie blanche prévaudra jusque dans
les années 1970s.
Nous nous rendons ensuite à la plage
d'Etty Bay à quelques kilomètres de là, en passant par les
bananeraies et les plantations de papayiers. C'est notre voisin de
camping d'Uluru, Wal Fox, qui nous avait conseillé d'aller à cet
endroit car on y voit très souvent des casoars se promener tout
bonnement dans le camping. La propriétaire nous dit qu'on a de
bonnes chances de les voir car trois individus fréquentent
régulièrement les lieux. Et en effet, l'un d'entre eux est venu
faire un petit tour de quelques minutes cet après-midi mais nous
n'étions pas au bon endroit au bon moment...En verra-t-on? Ou pas?
Il y a de bonnes vagues à cause du
vent et celles-ci passent très facilement au travers du filet
anti-méduses du camping. Je vais donc faire une petite baignade et
m'amuser dans les vagues. L'eau est chaude et c'est bien agréable
de faire du body surf.
À la sortie de l'eau, un gros varan (1,2 m) nous attend tranquillement près de notre emplacement.
À la sortie de l'eau, un gros varan (1,2 m) nous attend tranquillement près de notre emplacement.
La pluie s'installe vers la fin de
l'après-midi et on termine la journée en lisant chacun notre livre
sur la vie dans l'Outback anciennement. Je suis toujours dans «We
of the Never Never » de Jeannie Gunn alors qu'Hélène lit «Hell
West and Crooked» de Tom Cole, un autre classique du genre.
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