samedi 31 mars 2012

Woomera et ses fusées; Dans la savanne et le désert jusqu'à Coober Pedy


Le 31 mars

C'est la première année depuis longtemps que le 31 mars n'est pas une date fatidique pour moi. Dans la fonction publique du Québec, c'est la fin de l'année budgétaire, le début de la suivante et la date de multiples échéances avec son lot de stress que tu sois fonctionnaire, professionnel ou cadre.

De retour en Australie, en ce 31 mars, une date comme toutes les autres cette année, nous avons débuté notre journée par la visite du parc des fusées et du musée des fusées à Woomera. La ville fut créée de toute pièce en 1947, tout de suite après la seconde guerre mondiale, parce que les anglais avaient eu une peur bleue des V2 allemands et avaient même passé très proche d'évacuer Londres au grand complet. Ils ne pouvaient ni voir venir ni contrecarrer ces fusées-missiles lorsque ceux-ci étaient lancés à distance par les Allemands.





Donc en 1947 les Anglais se cherchaient un endroit pour tester des missiles et rattraper leur retard technologique et militaire. C'est à Woomera que fut développé le site de lancement, le tout agrémenté d'une aire de test de plus de 250 000 km carrés. Un espace de 400 km de large environ par plus de 2000 km de long pour permettre de lancer des fusées, des missiles ou de bombes jusque dans l'océan à l'ouest de l'Australie. La ville elle-même fut construite en vitesse avec toute l'infrastructure pour héberger et amuser quelques milliers de personnes. Jusqu'en 1982, il fallait un permis pour entrer dans la ville ultra-secrète. Et encore aujourd'hui, même si la ville est plutôt en décadence, louant ses services aux pays qui le désirent, il reste un espace de plus de 125 000 km carrés tout à fait réservé aux militaires et dans lequel on ne peut aller sans un permis.



Des dizaines de sortes de missiles ont été testés ici par les Anglais et les Australiens au départ auxquels se sont ajoutés les Américains durant une vingtaine d'années par la suite. On y a aussi testé des lanceurs pour les satellites. Un peu avant le tournant du millénaire, les Anglais et les Américains se sont retirés et les Australiens n'ont pu continuer seuls. La ville est donc utilisée pour des projets seulement maintenant. Les Japonais sont apparemment les derniers gros clients dans les années 2005 et il ne reste que 450 personnes environ dans la ville qui semble désertée lorsqu'on s'y promène. Uen ville bizarre et presque déserte comme dans certaines émissions de science-fiction fait remarquer Hélène.  Mais le musée des fusées est vraiment de calibre professionnel et cela nous a beaucoup intéressé.  Leur petite boutique souvenir vendait des chapeaux et des moustiquaires et nous en avons achetés pour pouvoir se donner un peu de répit quand les mouches nous mettent sur les nerfs...

Vers 11 heures, nous prenons la route vers le Nord. Nous traversons plusieurs types d'habitats, certains plus arbustifs que d'autres. En général le relief est très plat mais de temps à autre il y a une surprise et l'on voit un grand lac presqu'à sec avec le fond tout blanc à cause de l'évaporation et des résidus de sels.  Parfois au loin, de petites collines se profilent avec timidité.






Nous voyons 4 ou 5 groupes d'émeus et par deux fois il a fallu ralentir fortement pour ne pas en écraser un qui se promenait tout bonnement sur la route. Pauvres eux, ils n'ont qu'une cervelle d'oiseau après tout! Mais à leur défense, il faut dire qu'on a vu plusieurs carcasses de vaches sur le bord de la route encore aujourd'hui.  Les vaches sont-elles plus intelligentes que les émeus?  That is the question!

Nous roulons près de 400 km et arrêtons en fin d'après-midi à Cooper Pedy, une petite ville très particulière dont nous vous parlerons dans le prochain article.

vendredi 30 mars 2012

Arcs-en-ciel sur la montagne, Port-Augusta et les mouches....


Le 30 mars

Ce matin nous nous réveillons avec le lever du soleil. Et pas n'importe lequel! En plus d'éclairer la montagne qui est en face de notre camping, le soleil éclaire les quelques rares nuages qui sont au dessus de nous. C'est éblouissant! Et comme par hasard, un gros nuage passe au dessus de la montagne et un superbe arc-en-ciel se forme de part et d'autre du massif. Et puis un autre et un troisième et même un quatrième arc-en-ciel apparaissent tour à tour. Du jamais vu pour nous! On en oublie presque les petits kangourous qui broutent à quelques mètres de notre campervan... La journée commence bien!




Après le déjeuner, nous quittons le parc et prenons la route vers le sud jusqu'à Port-Augusta. Nous y prenons toutes les informations nécessaires pour notre périple vers le nord, faisons les courses et achetons quelques pièces pour rendre notre vie plus facile : un bouchon temporaire pour remplacer celui de notre réservoir d'eau perdu il y a quelques jours, du grillage moustiquaire pour empêcher les moutisques d'entrer par l'évent du plafond et du ruban-mousse pour mettre entre les vitres de côté du véhicule et le cadre de leur moustiquaire. On remplit le réservoir de propane et nous voilà prêts pour la route vers le Nord.

Nous roulons près de 400 km aujourd'hui. Au nord de Port-Augusta, le paysage varie entre la plaine désertique, la prairie sèche et la savanne ou le chapparal. Dans cette région, on ne prend pas la peine de clôturer et les vaches ou les moutons peuvent se retrouver sur la route n'importe quand. Des carcasses ici et là sur le bord de la route nous prouvent qu'il faut redoubler de vigilance.

On arrête quelques fois dans les haltes routières et nous sommes littéralement assaillis par des centaines de mouches domestiques. Avec ces milliers de vaches et de moutons qui défèquent plusieurs fois par jour, elles ont tout ce qu'il faut ici pour se reproduire en un nombre incalculable. C'est d'ailleurs pour cela que les australiens ont introduit une espèce de très gros crapaud il y a plusieurs décennie et, malheureusement, ils s'en mordent les doigts aujourd'hui. Le remède est pire que le mal! On en reparle une autre fois...


Nous arrêtons pour passer la nuit à Woomera, une petite ville militaire de moins de 500 habitants dont nous reparlerons demain.


Jean

Une autre journée au Parc national des Flinders Ranges


Le 29 mars

Il est 17 heures et nous sommes présentement bien assis à déguster une bonne bière de la brasserie Coopers et à contempler le Mont Ohlssen-Bagge juste devant nous. Nous nous sommes installés à flanc de colline dans la section sans service du camping de Wilpena Pound juste pour avoir cette vue. Nous sommes seuls ici à part un autre couple qui sont tentés un peu plus loin. Au bas de la pente, sous les pins-cyprès à moins de 50 mètres de nous, sept kangourous broutent avidement les jeunes pousses d'herbes vertes et tendres qui viennent d'émerger après les pluies de la semaine dernière. Comment ne peut-on s'émerveiller devant un si joli spectacle?



Aujourd'hui, la journée a commencé par une ballade en campervan. Nous avons poursuivi une vingtaine de kilomètres dans le chemin de gravier jusqu'à la grande route plus au nord dans le parc puis nous avons redescendu vers le sud, en douceur sur l'asphalte, jusqu'à Wilpena Pound. En passant nous avons pris une partie du circuit géologique de 19 km qui traverse le parc d'est en ouest. Ce circuit est d'une richesse incalculable pour les férus ou les amateurs de géologie car on passe au travers de 500 millions d'années de couches géologiques diverses. Il s'agit d'un phénomène très rare dû au fait que les couches ont été soulevées et se retrouvent maintenant à la verticale. Quand on débute au km zéro, on est à moins 1 milliard d'années environ et au km 19 nous somme à moins 500 millions d'années. Le long de la route, des panneaux d'interprétation expliquent les couches en présence.

Encore ce matin la chance nous a souri car nous avons vu à trois reprises des émeus de même que trois aigles et un milan (rapace noir gros comme un petit aigle). Nous sommes aussi arrêté voir et photographier l'arbre de Cazneaux. C'est un énorme gommier que ce photographe australien célèbre a immortalisé dans une photographie publiée en 1939. L'arbre n'a apparemment pas changé depuis cette époque et il est toujours magnifique.




Après le lunch au camping de Wilpena pound, nous avons décidé de faire un sentier semi-ombragé et relativement peu accidenté. Il fait entre 32 et 36 degrés et même si le fait que le taux d'humidité soit très bas rend la marche dans ces conditions très supportable, mieux vaut ne pas exagérer. Nous marchons 10 km dans la vallée encaissée et visitons en passant le site historique où se trouve la maison en pierre des propriétaires au tournant des années 1900. Il y a eu jusqu'à 120 000 moutons ici dans les années 1850. Là encore la capacité de support du territoire fut grandement dépassée, les terres mises à nue et les cours d'eau épuisés. La grande sécheresse des années 1860 dont j'ai parlé précédemment fut une calamité ici aussi et tout fut abandonné vers les 1917.







Un dernier mot sur les chèvres. C'est animaux domestiques se sont échappés en nature dans les années 1800 et ont proliféré à un point tel qu'elles sont devenues une nuisance pour l'habitat et une menace pour les espèces indigènes. Depuis 15 ans, on en fait le contrôle dans le parc dans le cadre d'un programme visant le rétablissement des espèces et des habitats. Plus de 100 000 chèvres ont été ainsi éliminées par des tireurs en 4x4, en motos ou en hélicoptères.

Jean

jeudi 29 mars 2012

Les kangourous se cachent pour mourir et Bunyeroo Gorge ou presque


Le 28 mars

Nous prenons une route de gravier qui pénètre un peu plus au nord à l'intérieur du parc. Les préposés à l'information du parc nous ont indiqué que la route est bien entretenue et qu'on peut passer sans problème avec un véhicule à deux roues motrices. Nous savons que nous ne sommes plus assurés lorsqu'on emprunte une voie non pavée mais nous prenons le risque que l'on estime minime avec toute l'expérience de conduite en forêt acquise au Québec et si l'on fait très attention bien entendu. Nous roulons lentement et mis à part quelques sections de planche à laver ou de léger ravinage dû à la pluie, c'est bien vrai que la route se fait très bien en véhicule normal. Il s'agit simplement d'aller très lentement pour que tout le stock qui est dans les armoires et le frigo ne se promène pas trop.  Nous arrêtons admirer le paysage à quelques points de vue aménagés. 





En passant on voit un aigle, quelques kangourous et trois émeus. Ces derniers sont moins farouches qu'à l'habitude et on a le temps de prendre quelques photos et un peu de vidéo. Un peu plus loin, sur le bord de la route, un gros tas de plumes grises. Un émeu qui a eu moins de chance en traversant ce chemin pourtant peu fréquenté.



Puis nous stationnons le campervan au début du sentier de la Gorge de Bunyeroo. Nous prenons le sentier vers 10h30 et suivons les bornes le long de la rivière asséchée en cette saison. Mais les bornes sont rares et il y a plein de sentiers tracés par les animaux ou des marcheurs en recherche de bornes. Nous réussissons à prendre le mauvais chemin en virant à gauche dans une autre rivière à sec plutôt que d'aller à droite. Nous faisons comme cela presque deux kilomètres en se remémorant avoir lu que plusieurs sentiers étaient peu balisés.



On ne peut se perdre de tout manière en restant dans le lit de la rivière. Et j'enregistre toujours le tracé sur mon GPS de randonnée. Si j'avais eu le fond de carte topographique dans le GPS on aurait tout de suite vu l'erreur mais je n'ai pas ce type de cartes pour l'Australie. Le paysage était tout de même joli et nous avons fait une découverte plutôt surprenante. Dans une section de la petite rivière poussent d'énorme gommiers et ces arbres ont tendance à produire de grosses cavités à leur base. En arrivant à un de ces arbres magnifiques, je vois dépasser une grosse queue, certainement de kangourou. En me penchant, je réalise qu'il est mort là très récemment. Aucune odeur ne s'en dégage encore et il n'y a que quelques dizaines de mouches qui tournent autour du cadavre de l'animal. Que s'est-il passé se demande-t-on? Il a sauté de la falaise, s'en brisé un membre et a rampé jusque là? Il est mort naturellement et s'est trouvé un lieu tranquille pour s'éteindre? Ou il a mangé l'une des centaines de milliers de boulettes de poison que les employés du parc dispersent ici annuellement pour éliminer certaines espèces indésirables? On ne saura jamais!

Le gros gommier vu de devant
Et vu de derrière...


Après avoir lunché, nous revenons vers notre point de départ et en route, nous voyons l'embranchement raté ce matin. Tant pis! Il fait très chaud! Peut-être 30 ou 32 au soleil et on décide que notre journée de randonnée s'arrête là. On aura tout de même fait 7 km en milieu accidenté soit le fond de la rivière et tous ces rochers qu'il faut enjamber.

Nous nous dirigeons ensuite vers un camping sauvage à quelques kilomètres de là seulement. Nous jasons un peu avec des Suisses qui sont installés ici depuis 2 jours puis nous passons lentement le reste de la journée en lecture, écriture et photographie. Une petite marche dans le chemin en soirée nous fait voir encore trois kangourous et l'on peut admirer les reflets du soleil couchant sur les montagnes rouges qui surplombent le camping.



mardi 27 mars 2012

Trois nouveaux tracés de randonnées téléchargeables pour visionner avec Google Earth

J'ai ajouté 3 nouveaux tracés de randonnée dans le dossier partagé des randonnées en format Google Earth (GE).  Pour accéder au dossier partagé :  cliquer ici

Pour voir ce que cela donne lorsqu'on télécharge un fichier dans GE et qu'on pivote en 3D, voir la photo dans l'article précédent du blogue sur notre randonnée au Mont Ohlssen-Bagge dans le Parc National des Flinders Ranges.

Bonnes randonnées virtuelles!


Jean

Randonnée au Mont Ohlssen-Bagge dans le Parc national des Flinders Ranges


Le 27 mars

Ce matin, nous déjeunons en compagnie de 3 kangourous qui broutent prudemment sur le camping, près de nous. En fait ce sont peut-être des wallarous ou encore des wallabies mais nous avons de la difficulté à faire la différence parfois.  Nous entreprenons ensuite le sentier du Mont Ohlssen-Bagge depuis le camping le long de la rivière asséchée où poussent d'immenses eucalyptus.



Il s'agit d'une lente montée de 4 km et quelque 400 mètres d'altitude à travers les rochers rouges avec une vue splendide sur le parc et les Flinders Ranges tout en haut mais aussi tout le long de la remontée.







Voir l'image du tracé GPS préparé par Jean dans Google Earth.



Nous lunchons tout en haut en compagnie de quelques lézards en admirant la vue sur le Wilpena Pound. En fait, on dirait un creux formé par une météorite avec des montagnes tout autour. Mais ce n'est pas le cas. C'est plutôt un enfoncement du terrain qui a formé ce paysage assez spectaculaire!

De retour au camping vers 14 h, nous prenons le reste de la journée pour relaxer, dessiner, écrire et admirer les oiseaux et la nature en général.



Hélène


lundi 26 mars 2012

Sur la route jusqu'au Parc National des Flinders Ranges


Le 26 mars

Nous sommes en fin d'après-midi et nous voici rendus au Parc National des Flinders Ranges au camping de Wilpena Ponds, le centre névralgique du parc. Nous sommes à l'ombre des pins, en bordure d'une prairie où paissent quelques kangourous sauvages mais peu farouches. C'est d'ici que partent plusieurs des nombreux sentiers de randonnée qui permettent de découvrir ce territoire. Nous avons étudié les cartes et avons choisi notre sentier pour demain.

Ce matin nous sommes partis de Quorn après avoir visiter un petit jardin botanique de plantes de milieux aridex, fait les emplettes et installé une fermeture temporaire pour notre réservoir d'eau potable : Sac de plastique, élastiques et ruban gommé pour emballage feront l'affaire d'ici à ce que l'on revienne en ville et que l'on puisse peut-être trouver le bouchon qu'il faut.



Nous arrêtons en route à divers points d'intérêt pour les quelques touristes qui passent par ici en cette saison. Nous commençons par les ruines de la Station Kanyaka, une ferme établie dans les années 1850. C'était la plus grosse de la région. Elle couvrait près de 1000 km2 et comportait entre 40 et 50 mille moutons. Plus de 70 ouvriers et leurs familles y habitaient. Malheureusement, une sécheresse de plusieurs années ou tournant des années 1860 occasionna la perte de 20 000 bêtes et obligea les propriétaires à déménager leur bétail plusieurs de centaines de kilomètres au sud. Ils revinrent quelques années plus tard mais l'entreprise de fut plus jamais ce qu'elle était. On abandonna définitivement le site à la fin des années 1880. Les ruines, très bien conservées, sont maintenant classées monument historique.




De la Station, nous prenons ensuite un sentier de 2 km qui nous mène à Death Rock pond, un point d'eau permanent qui étaient fréquenté par les aborigènes à l'époque. Nous longeons la rivière asséchée où poussent de gros eucalyptus qui réussissent à capter l'eau qui passe sous les roches et le gravier. Tout autour c'est un paysage semi-désertique mais grâce aux pluies de la semaine dernière, plusieurs plantes en profitent pour fleurir.





Nous reprenons ensuite la route et arrêtons luncher aux cavernes de Yourambulla. Les cavernes sont accessibles par un sentier en boucle qui prend environ un heure au total. L'accès aux cavernes et leur protection grillagée ont été installés il y a quelques années dans le cadre d'un projet aborigène soutenu par différents minitères. D'en haut de la montagne la vue est magnifique sur la plaine environnante. Notre VR paraît tout petit dans ce paysage.



On comprend tout de suite pourquoi le site était intéressant pour les cérémonies rituelles d'initiation qui s'y passaient il y a quelques centaines ou quelques milliers d'années.





Nous admirons les peintures rupestres et les gravures des trois grottes accessibles par le sentier et retournons au véhicule pour reprendre la route d'un trait jusqu'au parc à une centaine de kilomètres plus au Nord. De loin on aperçoit les montagnes qui sont si caractéristiques du Parc. On a bien hâte de voir ce que nous réservent les prochains jours.




Jean

dimanche 25 mars 2012

Alligator Gorge dans le Parc national de Mt-Remarkable puis Quorn, la ville d'entrée des Flinders Ranges


Le 25 mars

Ce matin, nous nous rendons dans le secteur Alligator Gorge du parc national Mt Remarkable, près de Wilmington. Il s'agit d'un canyon au fond duquel coule une petite rivière (presqu'à sec en cette saison) dont les falaises sont de pierres rouges et ocres. Nous choisissons un sentier de 12,5 km qui nous amène d'abord dans le canyon pendant près d'une heure de pur délice.  Cette section s'appelle au départ les terrasses car le fond est comme un trottoir.





Nous remontons ensuite la montagne et nous rendons sur le sommet d'une falaise en forme de mur de défense et de ce fait appelé la batterie, d'où nous voyons la mer au loin, plus précisément le golfe de Spencer ainsi que les falaises de l'autre côté. Nous avons un très beau point de vue pour luncher.




Nous redescendons pendant plus d'une heure parmi les gros eucalyptus à sucre, les plantes forestières en fleurs



et les martins-chasseurs chantant leur sérénade pour finalement retomber dans une autre section du canyon appelée les Narrows. Nous sommes encore une fois enchantés de voir ces immenses murailles rouges qui forment des dédales magnifiques parsemés d'eucalyptus bleus et de petits pins bleus. 






Après 4 heures de marche, nous reprenons la route pour nous diriger vers Quorn.  Cette petite ville est la porte d'entrée de la région des Flinders Ranges, notre prochaine destination. Notre conversation d'hier avec la propriétaire du camping nous a convaincu d'y aller... Nous nous arrêtons au camping municipal de Quorn et prenons les informations sur les environs. Plusieurs petits parcs des environs étaient fermés en fin de semaine pour cause de contrôle des animaux nuisibles : les chèvres principalement. En arrivant au camping, nous faisons deux petites découvertes déconcertantes : Nous avons perdu le bouchon du réservoir d'eau du campeur... et il y a une belle araignée velue grosse comme la main accrochée à l'intérieur de la porte du hayon arrière...



Jean prend une photo de l'araignée avant de s'en débarrasser et installe un bouchon temporaire le temps d'en trouver un vrai après notre expédition dans les Flinders Ranges!

Hélène