Le premier mars
Nous poursuivons notre route vers
Auckland et nous nous arrêtons vers midi au camping du parc régional
de Muriwai beach. La plage couverte d'un sable volcanique noir fin
comme de la farine s'étend à perte de vue vers le Nord. Il vente
à écorner les bœufs et l'écume des immenses vagues de la mer de
Tasmanie vient peindre un large manteau blanc sur les dizaines de
rouleaux qui se succèdent entre l'océan et la grève.
Quelques surfeurs aguerris se risquent malgré les dangereux courants. Tout près de nous des kite-surfeurs tractés par leur parapente exécutent une trépidante chorégraphie agrémentée de hautes pirouettes au dessus du chaos blanc et de spectaculaires changements de direction. Tout près de l'eau, des voiliers sur roues profitent de la forte brise pour parcourir à toute vitesse la longue et sombre plage en évitant les échassiers qui, dérangés et offusqués, crient à tue-tête lorsqu'ils doivent quitter leurs lieux d'alimentation pour laisser passer ces silencieux bolides.
Quelques surfeurs aguerris se risquent malgré les dangereux courants. Tout près de nous des kite-surfeurs tractés par leur parapente exécutent une trépidante chorégraphie agrémentée de hautes pirouettes au dessus du chaos blanc et de spectaculaires changements de direction. Tout près de l'eau, des voiliers sur roues profitent de la forte brise pour parcourir à toute vitesse la longue et sombre plage en évitant les échassiers qui, dérangés et offusqués, crient à tue-tête lorsqu'ils doivent quitter leurs lieux d'alimentation pour laisser passer ces silencieux bolides.
Vers le Sud, la plage fait place à une
abrupte falaise rocheuse. Au pied du promontoire, quelques pêcheurs
bravent les vagues explosives et s'installent sur les rochers
glissants en espérant quelques prises.
Un sentier bien aménagé nous mène tout en haut du cap d'où nous pouvons admirer à quelques dizaines de mètres de nous une colonie de plusieurs centaines de fous. C'est tout un spectacle de les voir atterrir et décoller de leur nid par ce grand vent. Ils doivent souvent se reprendre plusieurs fois pour atterrir et malgré leur grande habileté plusieurs doivent exécuter des atterrissages forcés en raison de la turbulence. C'est drôle de voir les arriver sur le ventre, la tête la première, sur le dos du voisin ou sur la tête de bébé-fous qui attend impatiemment son repas de poisson prédigéré et régurgité à demande par papa ou maman. Lorsqu'un des parents atterrit, il salue l'autre en hochant la tête de gauche à droite. L'autre lui répond de même, le bécote un peu et puis s'envole pour aller chercher le prochain repas de foufounet. Nous passons près d'une heure à regarder ce spectacle sans cesse renouvelé et à se faire venter la couette.
Un sentier bien aménagé nous mène tout en haut du cap d'où nous pouvons admirer à quelques dizaines de mètres de nous une colonie de plusieurs centaines de fous. C'est tout un spectacle de les voir atterrir et décoller de leur nid par ce grand vent. Ils doivent souvent se reprendre plusieurs fois pour atterrir et malgré leur grande habileté plusieurs doivent exécuter des atterrissages forcés en raison de la turbulence. C'est drôle de voir les arriver sur le ventre, la tête la première, sur le dos du voisin ou sur la tête de bébé-fous qui attend impatiemment son repas de poisson prédigéré et régurgité à demande par papa ou maman. Lorsqu'un des parents atterrit, il salue l'autre en hochant la tête de gauche à droite. L'autre lui répond de même, le bécote un peu et puis s'envole pour aller chercher le prochain repas de foufounet. Nous passons près d'une heure à regarder ce spectacle sans cesse renouvelé et à se faire venter la couette.
En soirée nous avons droit à un joli
coucher de soleil sur la mer de Tasmanie et l'écume en arrière-plan
avec des kite-surfeurs au premier plan. Dommage qu'on ait oublié
d'apporter la caméra! Ce sera pour une autre fois!
Jean
Le 2 mars
C'est aujourd'hui que nous quittons ce
merveilleux pays qu'est la Nouvelle-Zélande. Après les derniers
pleins d'essence et de propane nous remettons notre campervan au
locateur qui l'inspecte rapidement et vient ensuite nous reconduire à
l'aéroport d'Auckland tout près.
Que retient-on de ce merveilleux voyage
de deux mois? Une grande satisfaction! Ce fut un voyage des plus
agréables à tous points de vue. Beau pays, superbes paysages,
nature grandiose et diversifiée, flore et faune endémiques,
infrastructure touristique bien développée et habitants bien
sympathiques. Souvenirs impérissables de randonnées au Mont Cook,
dans Fiordland, dans les dunes de Farewell Spit, à travers les
sources et les boues bouillonnantes de Rotorua, dans les forêts de
kauris géants... La force des vagues de la mer de Tasmanie et les
eaux cristallines du Pacifique... Les vergers généreux d'abricots,
de cerises, de kiwis, de prunes... les gens sympathiques et
souriants, la culture des Maoris.
Est-ce que nous sommes fatigués d'être
sur la route? Non. Le rythme que l'on s'est donné nous a permis de
relaxer ici et là suffisamment pour garder le goût de continuer.
J'ai un peu de regrets de partir, mais
en même temps, une nouvelle aventure nous attend en Australie!
Hélène
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