Le 4 mai
Nous partons du camping de Granite
Gorge vers 8h et arrêtons faire des courses à Mareeba avant de
prendre la route vers le Nord à travers la région du Tableland. À
une dizaine de kilomètres de Mareeba, nous faisons un détour pour
aller voir les Mareeba Wetlands. Ce sont des marais construits par
un organisme à but non lucratif il y a une quinzaine d'années en
vue de créer de l'habitat pour des espèces indigènes. L'OBNL a
reçu plusieurs prix pour l'immense travail accompli et les
excellents résultats obtenus. Les visiteurs peuvent y voir des
dizaines d'espèces d'oiseaux (brulgas, grues, oies, canards,
anhinga, cormorans, cigognes...) et le Centre fait l'élevage du
Pinson diamant de Gould en vue de rétablir la population de cette
espèce menacée. Les couleurs des individus sont variables et ce sont ceux à face noire qui sont privilégiés pour cet environnement naturel.
Il est un peu trop tard pour l'observation des oiseaux qui est préférable tôt le matin ou en fin de journée. Nous poursuivons donc notre route dans le Tableland et admirons au passage les plantations de canne ainsi que les vergers de mangues, d'avocats et de litchis.
Image d'Internet |
Il est un peu trop tard pour l'observation des oiseaux qui est préférable tôt le matin ou en fin de journée. Nous poursuivons donc notre route dans le Tableland et admirons au passage les plantations de canne ainsi que les vergers de mangues, d'avocats et de litchis.
En fin d'avant d'avant-midi nous
redescendons du plateau en direction de la mer. Rapidement, la
température augmente ainsi que le taux d'humidité. À Mossman,
nous bifurquons vers le pied de la montagne pour aller dans le
secteur Mossman Gorge du Parc National Daintree.
Ce parc est probablement l'un des emblèmes mondiaux pour la forêt tropicale. Bien évidemment, les précipitations sont très abondantes dans le Parc. Mais une bonne partie de l'apport d'eau provient de la condensation des nuages directement sur les feuilles des arbres tout en haut dans la montagne. À certains mois de l'année cet apport d'eau surpasse de 40% l'apport par la pluie. Le Parc abrite de nombreuses espèces rares ou menacées : casoars, platypus, bettong et bien d'autres.
Ce parc est probablement l'un des emblèmes mondiaux pour la forêt tropicale. Bien évidemment, les précipitations sont très abondantes dans le Parc. Mais une bonne partie de l'apport d'eau provient de la condensation des nuages directement sur les feuilles des arbres tout en haut dans la montagne. À certains mois de l'année cet apport d'eau surpasse de 40% l'apport par la pluie. Le Parc abrite de nombreuses espèces rares ou menacées : casoars, platypus, bettong et bien d'autres.
Nous débutons notre visite en allant
faire un magnifique sentier de 3 km environ dans la forêt. Les
premiers 300 m sont bâtis pour la grande affluence, mais après cela
le sentier rétrécit et les randonneurs se font plus rares. De
temps à autre on traverse un joli ruisseau et on est surpris par la
grosseurs des figuiers étrangleurs. Nous avons la chance de voir
plusieurs Brush Turkeys.
Après la randonnée, nous sommes ravis
d'aller faire une bonne saucette dans la rivière Moosman. L'eau est
limpide avec une légère teinte émeraude. Plusieurs personnes se
baignent dans le secteur tranquille ou vont nager dans le courant qui
est léger mais tout de même assez fort pour en surprendre certains
qui savent plus ou moins nager. Quand on fait du canot de rivière
comme nous on peut facilement évaluer la force du courant mais en
général les gens sous-estiment toujours sa force. C'est ce qui est
arrivé à un asiatique qui se baignait avec son petit garçon de 5
ans et sa petite fille de moins de 2 ans tout près de nous. Le gars
s'en va nager avec la petite fille dans le courant. Il perd pied et
le voilà en sérieux trouble, la tête sous l'eau, la petite fille
au bout de ses bras qui prend un bouillon, lui qui en avale une tasse
et qui s'étouffe. Je fais ni un ni deux et me jette à l'eau dans
sa direction. Je me mets sur une roche, lui tend la main et lui cris
par deux fois de prendre ma main. Il est étouffé noir! Il finit
par prendre ma main et je prends la petite fille de l'autre. Le
voilà qui a maintenant ses fonds et qui peut reprendre son souffle.
Il sort de l'eau, reprend la fillette et me remercie! Mais quelques
minutes plus tard, le petit bonhomme nage avec une bouée en
plastique à la lisière du courant. La petite fille est laissée
quelques minutes sans surveillance, et elle aussi on la met dans une
bouée en plastique à demie gonflée. La mère est arrivée. On
s'en va!
Nous prenons un camping sur le bord de
la rivière dans la petite ville de Mossman et finissons l'après-midi
par de la lecture, des courriels et la routine habituelle qu'on ne
déteste pas du tout.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Attention, les commentaires sont publics!
N'oubliez pas d'indiquer votre nom au bas du commentaire