Le 3 mai
Après une nuit tranquille agrémentée
de cris de roussettes, de grosses chauves-souris frugivores, nous
nous levons avec le soleil et déjeunons dehors en dégustant le
paysage. Un seul autre véhicule dans le camping. Il s'agit d'un petit couple
que l'on voit partir faire le sentier en pantalons courts.
Ou ils vont rebrousser chemin ou ils vont avoir de belles
égratignures grâce à ces chères cannes-avocats et leurs crochets. En
plus, les marcheurs sont avertis qu'il y a des tiques et une plante
vénéneuse neurotoxique qui abonde au début du sentier...Hier on avait opté pour les pantalons longs à cause de cela et on ne l'a pas regretté!
Nous prenons la route vers 7h30 et
allons au Parc National Davies Creek à une vingtaine de kilomètres
plus à l'Ouest. Nous marchons environ deux heures, le temps d'aller
voir la chute d'en haut de la montagne puis nous nous baignons dans
la petite rivière entre les cascades. En route, Hélène passe près d'écraser un petit serpent ou peut-être est-ce un de ces lézards sans patte, on n'est pas certains.
Après le lunch nous nous dirigeons
vers Mareeba une petite ville au cœur du Tableland. Nous arrêtons
en passant prendre un bon café allongé à la plantation Tichum
Creek. C'est Mario lui-même, le propriétaire, qui nous prépare
notre café et qui nous explique comment on peut vivre de cette
culture en Australie en compétitionnant avec des pays où les coûts
de main-d'oeuvre sont très bas. Pas une grosse surprise, c'est par
la façon de planter, la mécanisation de la récolte et par une mise
en marché locale misant sur la grande qualité d'un produit
Australien. Nous lui achetons un petit paquet de café, le Mario's Blend, pour enrichir
nos petits-déjeuners au cours des prochaines semaines.
Un peu plus loin, nous arrêtons à un
kiosque de fruits et légumes où l'on achète des noix de macadam,
des noix d’acajous et quelques fruits tropicaux dont une belle
anone ou pomme-canelle bien mûre pour ce soir.
Photo d'Internet |
À Mareeba, nous allons à
l'information touristique qui abrite en ses murs, et aussi à
l'extérieur, un joli petit musée portant sur différents aspects de
la vie dans la région depuis la colonisation : École, mines,
forêt, voie ferrée, irrigation, culture du tabac, poste et
téléphone, hôpital sur rail...Un musée très bien fait par la
Société d'histoire de la ville et animée par des bénévoles qui
donnent aussi les renseignements aux touristes.
Nous terminons notre journée en se
rendant au camping de Granite Gorge où nous savons qu'on peut y voir
des wallabys des rochers en liberté. En fait il s'agit d'un attrait touristique
local que nous avions sous-estimé. L'endroit regorge de wallabies
et les touristes viennent en grand nombre pour les nourrir et les
caresser. Comme c'est un terrain privé, le nourrissage n'y est pas
défendu. Au contraire, les visiteurs paient un droit d'entrée et
achètent des granules de moulée spéciales qui convient aux
animaux. Nous avons la surprise d'avoir une entrée gratuite avec
notre site de camping. Et nous apprenons qu'il y a des sentiers à
faire dans la gorge Granite.
Nous allons voir les wallabies qui
viennent à notre rencontre très rapidement dans l'espoir d'hériter
de quelques granules. L'endroit est tranquille et on peut voir les
animaux interagir entre eux. On peut aussi constater comment ils
sont agiles sur les rochers, sautant de roche en roche et
rebondissant sur les parois inclinées.
Mais voilà qu'arrivent quatre autobus de touristes! Près de cinquante wallabies bondissent vers les touristes asiatiques! En quelques minutes, le site a complètement changé. Mais ce n'est que de courte durée car les groupes ne restent qu'une vingtaine de minutes tout au plus.
Nous profitons de ce moment pour aller faire l'un des sentiers du Parc. Ils sont courts mais cela nous changera les idées en cette fin d'après-midi. Et surprise! Ce sont des sentiers tout à fait spéciaux et même s'ils sont courts, le fait que ce soit plutôt des parcours parmi de gros rochers de granite demande passablement d'énergie. Grimpe, descend! Grimpe, descend! Heureusement qu'on a des jambes raisonnablement en forme! On imagine le plaisir qu'ont les enfants et les gens en forme à faire ces parcours mais aussi la misère qu'ont les autres, sédentaires ou bedonnants ou simplement obèses comme on en voit tant! Cela relève probablement de l'impossibilité pour une bonne partie des gens ou sinon les risques de blessures augmentent exponentiellement avec le poids. Le sentier que l'on emprunte suit un itinéraire balisé par des petites taches de peinture blanche sur les roches.
De manière générale on suit le cours d'eau ou la partie à sec du lit du cours d'eau jusqu'à la gorge environ un kilomètre plus bas. Les rochers prennent toutes sortes de formes et plusieurs ont hérité d'un nom en relation avec cette forme : le dinosaure, la tortue géante, la baleine, la tête de turc... Cette dernière est assez évidente à notre avis.
Mais voilà qu'arrivent quatre autobus de touristes! Près de cinquante wallabies bondissent vers les touristes asiatiques! En quelques minutes, le site a complètement changé. Mais ce n'est que de courte durée car les groupes ne restent qu'une vingtaine de minutes tout au plus.
Nous profitons de ce moment pour aller faire l'un des sentiers du Parc. Ils sont courts mais cela nous changera les idées en cette fin d'après-midi. Et surprise! Ce sont des sentiers tout à fait spéciaux et même s'ils sont courts, le fait que ce soit plutôt des parcours parmi de gros rochers de granite demande passablement d'énergie. Grimpe, descend! Grimpe, descend! Heureusement qu'on a des jambes raisonnablement en forme! On imagine le plaisir qu'ont les enfants et les gens en forme à faire ces parcours mais aussi la misère qu'ont les autres, sédentaires ou bedonnants ou simplement obèses comme on en voit tant! Cela relève probablement de l'impossibilité pour une bonne partie des gens ou sinon les risques de blessures augmentent exponentiellement avec le poids. Le sentier que l'on emprunte suit un itinéraire balisé par des petites taches de peinture blanche sur les roches.
De manière générale on suit le cours d'eau ou la partie à sec du lit du cours d'eau jusqu'à la gorge environ un kilomètre plus bas. Les rochers prennent toutes sortes de formes et plusieurs ont hérité d'un nom en relation avec cette forme : le dinosaure, la tortue géante, la baleine, la tête de turc... Cette dernière est assez évidente à notre avis.
Nous retournons au camping pour l'heure
de l'apéro. Mais avant, on a du linge à plier car il séchait le
temps de notre randonnée. Sans oublier la routine des photos à
trier et à télécharger, des tracés GPS à importer, des copies de
sécurité à faire ainsi qu'un blogue à écrire...
Jean
Jean
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