Le 3 avril
Ce matin après une chaude nuit, nous
nous levons à 6 h. Nous roulons vers Uluru et payons notre frais
d'entrée de 25$ par personne pour 3 jours en passant. Après avoir
admiré le lever du soleil derrière la montagne, nous allons prendre
quelques informations au Centre culturel et décidons que nous y
reviendrons plus tard, après avoir fait nos sentiers pendant que la
température s'y prête bien.
Nous faisons plusieurs petits sentiers
ou bouts de sentiers tout autour de la montagne durant tout
l'avant-midi. C'est très spectaculaire! La magie de l'endroit fait
son œuvre... On voit les endroits où coulent les chutes lors des
pluies, les sites de cérémonies rituelles des aborigènes, les
points d'eaux permanents où ces derniers chassaient et initiaient
les jeunes à la chasse, et pleins de points de vue qui ne laissent
pas indifférents. Avant de quitter la montagne, on se dit que, malgré les mouches qui nous agacent, nous
allons y revenir après-demain, avant de quitter le Parc.
Nous visitons ensuite le Centre
culturel et en apprenons un peu plus sur les aborigènes locaux.
Comment ils réussissaient à survivre dans ce milieu très hostile.
Comment aussi leur organisation sociale étaient constituée et
comment les valeurs et connaissances se passaient de génération en
génération. On donne par ailleurs des renseignements sur la faune
et la flore locale. C'est là que j'apprends que, contrairement à
ce que j'avais lu puis rapporté il y a quelques jours, les dingos
dériveraient principalement du loup asiatique. Cela expliquerait
pourquoi ils ne jappent pas et aussi leur organisation sociale très
élaborée. Mais il semble qu'il y ait de plus en plus de mélange
entre les dingos et les chiens sauvages ce qui rend l'identification
plus complexe. Le Centre abrite aussi deux galeries d'arts et des
artistes y peignent en direct. Les objets d'art qui y sont présentés
varient en qualité mais, sans surprise, le beau y est très cher.
Nous revenons au camping vers 13h après
avoir fait quelques courses au IGA local. Comme pour l'essence qui
est ici à 2,20$ CAD le litre, le prix des aliments est fonction de
la distance avec les grandes villes. Tout est très cher mais au
moins c'est là à notre disposition ce qui est extraordinaire car
sinon la logistique serait très compliquée pour passer une semaine
ou deux dans les parages.
Sur le bord de la route au retour, un
panneau indiquant de faire attention aux chameaux. Il y a plus de
deux millions de chameaux sauvages en Australie, issus de chameaux
domestiques importés puis échappés ou remis en liberté. Selon
les régions, on les laisse faire, on les élimine ou on les chasse
pour la viande. Autour ici, ils ont de quoi manger car il y a une
trentaine d'année on a introduit une graminée d'Afrique du sud en
vue de protéger les sols contre l'érosion après les feux. Cette
plante prolifère rapidement tant et si bien qu'elle a non seulement
accompli ce que l'on attendait d'elle, mais aussi elle est en train
de remplacer des plantes indigènes. Une impression de déjà vu?
Comment quoi, on apprend difficilement de ses erreurs, même
collectivement!
Cet après-midi, nous faisons comme hier car la chaleur est accablante au grand soleil et les arbres pour faire de l'ombre sont rarissimes. Quelques heures de piscines et de lecture font passer le temps agréablement.
Ce soir nous allons voir le coucher de
soleil sur Uluru à partir d'un endroit tout près d'ici. On devrait
avoir quelques photos de cela demain.
Jean
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