mardi 3 avril 2012

Promenades autour d'Uluru


Le 3 avril

Ce matin après une chaude nuit, nous nous levons à 6 h. Nous roulons vers Uluru et payons notre frais d'entrée de 25$ par personne pour 3 jours en passant. Après avoir admiré le lever du soleil derrière la montagne, nous allons prendre quelques informations au Centre culturel et décidons que nous y reviendrons plus tard, après avoir fait nos sentiers pendant que la température s'y prête bien.



Nous faisons plusieurs petits sentiers ou bouts de sentiers tout autour de la montagne durant tout l'avant-midi. C'est très spectaculaire! La magie de l'endroit fait son œuvre... On voit les endroits où coulent les chutes lors des pluies, les sites de cérémonies rituelles des aborigènes, les points d'eaux permanents où ces derniers chassaient et initiaient les jeunes à la chasse, et pleins de points de vue qui ne laissent pas indifférents. Avant de quitter la montagne, on se dit que, malgré les mouches qui nous agacent, nous allons y revenir après-demain, avant de quitter le Parc.










Nous visitons ensuite le Centre culturel et en apprenons un peu plus sur les aborigènes locaux. Comment ils réussissaient à survivre dans ce milieu très hostile. Comment aussi leur organisation sociale étaient constituée et comment les valeurs et connaissances se passaient de génération en génération. On donne par ailleurs des renseignements sur la faune et la flore locale. C'est là que j'apprends que, contrairement à ce que j'avais lu puis rapporté il y a quelques jours, les dingos dériveraient principalement du loup asiatique. Cela expliquerait pourquoi ils ne jappent pas et aussi leur organisation sociale très élaborée. Mais il semble qu'il y ait de plus en plus de mélange entre les dingos et les chiens sauvages ce qui rend l'identification plus complexe. Le Centre abrite aussi deux galeries d'arts et des artistes y peignent en direct. Les objets d'art qui y sont présentés varient en qualité mais, sans surprise, le beau y est très cher.

Nous revenons au camping vers 13h après avoir fait quelques courses au IGA local. Comme pour l'essence qui est ici à 2,20$ CAD le litre, le prix des aliments est fonction de la distance avec les grandes villes. Tout est très cher mais au moins c'est là à notre disposition ce qui est extraordinaire car sinon la logistique serait très compliquée pour passer une semaine ou deux dans les parages.

Sur le bord de la route au retour, un panneau indiquant de faire attention aux chameaux. Il y a plus de deux millions de chameaux sauvages en Australie, issus de chameaux domestiques importés puis échappés ou remis en liberté. Selon les régions, on les laisse faire, on les élimine ou on les chasse pour la viande. Autour ici, ils ont de quoi manger car il y a une trentaine d'année on a introduit une graminée d'Afrique du sud en vue de protéger les sols contre l'érosion après les feux. Cette plante prolifère rapidement tant et si bien qu'elle a non seulement accompli ce que l'on attendait d'elle, mais aussi elle est en train de remplacer des plantes indigènes. Une impression de déjà vu? Comment quoi, on apprend difficilement de ses erreurs, même collectivement!



Cet après-midi, nous faisons comme hier car la chaleur est accablante au grand soleil et les arbres pour faire de l'ombre sont rarissimes.  Quelques heures de piscines et de lecture font passer le temps agréablement.

Ce soir nous allons voir le coucher de soleil sur Uluru à partir d'un endroit tout près d'ici. On devrait avoir quelques photos de cela demain.

Jean

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