vendredi 13 avril 2012

Les sources de Mataranka et arrivée à Katherine


Le 13 avril

Nous prenons la route vers 8h30 et continuons à voir de plus en plus de termitières sur la route. Elles sont plus grosses et plus hautes. Les arbres sont plus hauts et plus abondants aussi. Et on voit des rivières avec de l'eau!



Environ 100 km et route et nous arrivons à Mataranka. Cette petite localité a érigé un monument représentant une grosse termitière le long de la rue principale. On comprend pourquoi. Mataranka est aussi fière d'être le lieu où se passe l'action d'un roman classique australien de 1908 intitulé We of the Never Never. En fait, l'auteure Jeannie Gunn y fait le récit de la dure vie dans une ferme bovine du Territoire du Nord en cette époque. Elle y avait habité environ un an avec son mari quelques années auparavant, à Elsey Station, mais il y est décédé. On peut télécharger gratuitement le livre en anglais sur le site du projet Gutenberg : www.gutenberg.org. La maison où ils habitaient a été reconstituée pour tourner ici un film adapté du livre dans les années 1980.

Le Parc National Elsey est adjacent à Mataranka. On y parcourt le sentier botanique puis allons nous baigner dans une source chaude donc les côtés ont été aménagés par les soldats basés ici durant la deuxième guerre mondiale. L'eau surgit du sol à 35 degrés à raison de 30 000 litres par jour. Il y a un gentil courant qui fait que nous nous baignons dans une eau des plus pures et des plus cristallines qui soit. La végétation a complètement changé car on retrouve maintenant beaucoup de palmiers, des figuiers et bien d'autres nouvelles espèces arborescentes.





Nous visitons ensuite une petite galerie d'art aborigène. Les tableaux sont très différents de ceux que nous voyions dans le désert. Ici c'est principalement la faune aquatique qui inspire les artistes. La qualité varie mais on retrouve de vraies oeuvres d'art.

Nous lunchons et allons ensuite voir le nourrissage des barramundi à l'un des campings locaux. C'est le poisson le plus recherché d'Australie. Il peut atteindre 20 kg et est très combatif. C'est pour cela que depuis des jours et des jours on voit des voitures avec des bateaux sur le toît dans le désert. Les mordus de la pêche font des milliers de kilomètres pour attraper le fameux Barra. Fait curieux, le barramundi débute sa vie dans le genre masculin et il devient femelle vers l'âge de cinq ans après sa migration en eau saumâtre dans les estuaires des grandes rivières du Nord. Les transgenres sont donc la règle our cette espèce!





Nous allons ensuite visiter une autre source la Bitter Springs. Ici on a conservé l'environnement naturel à part 3 endroits pour se mettre à l'eau. On se baigne un peu en aval de la résurgence et Hélène et moi nageons tour à tour 250 m dans le petit ruisseau créé par la source. L'eau est limpide et sent un peu le souffre. C'est très spécial de faire cette descente de l'étroit ruisseau avec la forêt et les palmiers tout autour.




Nous reprenons par la suite notre route vers le Nord et arrêtons à Katherine, ville d'environ 10 000 habitants et centre névralgique des environs. Nous allons au Centre d'information touristique où la préposée nous fournit une foule d'information sur les attractions de la ville, les parcs environnants, ainsi que les parcs nationaux de Litchfield et de Kakadu que nous visiterons dans plusieurs jours seulement.

En fin d'après-midi, nous allons nous installer à notre camping tout près de la rivière Katherine. Des jeunes y pêchent le barramundi. On ne peut s'y baigner cependant car des grands crocodiles d'eau salée pourraient s'y trouver. On ne prend pas de chance! Au camping, il y a un étang qui rejoint la rivière et on y retrouve des crocodiles d'eau douce. Plus petits malgré qu'ils puissent atteindre 2 ou 3 m de long et avec le museau très étroit. Peu de danger pour les humains sauf pour un petit enfant peut-être. Le préposé du camping nourrit à chaque soir l'un de ces crocodiles sauvages qui s'est laissé apprivoisé quelque peu. On a pu le photographier à souhait mais pas question de nager avec cette espèce-là non plus pour notre part!






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