Le 4 février
Déjà un mois que nous sommes arrivés
au pays des kiwis, des kiwis et les Kiwis. Les oiseaux, les fruits
et les Néozélandais bien entendu. Ce soir on fête çà!
Nous débutons par une grande tournée
du marché hebdomadaire de Nelson. En plus, c'est une longue fin de
semaine avec une fête nationale lundi, pour commémorer la signature
d'un traité historique avec les Maoris, et la rue Trafalgar est
fermée à la circulation. Des centaines de kiosques offrant un peu
de tout sont installés dans la rue. Des amuseurs publics font leur
spectacle ici et là pour le plus grand plaisir des nombreux
spectateurs. Nous aimons bien l'ambiance de cette ville! Un groupe
de Maoris chante des chants traditionnels qui nous surprennent.
C'est la première fois qu'on les entend! Douces mélodies rappelant
les chants des Vahinés entrecoupées de passages très énergiques
voire guerriers.
Nous achetons des provisions et goûtons
à quelques spécialités locales dont la saucisse de moules (75%
moules vertes et 25% agneau). Les goûts sont partagés :
j'aime mais Hélène trouve cela trop salé.
Nous terminons notre séjour à Nelson
en allant presque deux heures à la magnifique bibliothèque
municipale. On se croirait à la bibliothèque Gabrielle-Roy. Pour
une petite ville c'est champion et cela reflète peut-être le fait
que Nelson compte plus d'artistes par habitant que n'importe laquelle
autre ville du pays. La culture y prend une plus grande importance
qu'ailleurs, possiblement.
Nous nous arrêtons tôt en après-midi
à Pelorus Bridge dans un camping du DOC (Department of Conservation)
sur le bord de la rivière du même nom. Nous faisons trois courtes
randonnées totalisant sept kilomètres. ( Tracé disponible au lien habituel; voir messages précédents) La rivière est reconnue
pour sa limpidité et sa couleur émeraude et malgré une température
de 18 ou 19 degrés, plusieurs s'y baignent avec entrain.
Avant de terminer notre soirée près
de la rivière, nous dégustons un excellent souper de fête pour
célébrer ce premier mois de voyage. Au menu, saumon frais de
Havelock, le village voisin, préparé au pesto et bien crémé comme
il se doit -- On peut se le permettre, on marche--; riz brun bio;
salade d'épinards aux avelines de Nelson et tomates cerises de
Motueka; le tout accompagné d'un Pinot Noir de la maison Ostler
qu'on avait acheté dans les Carolins, entre le Mont-Cook et Oamaru,
il y a déjà une éternité et qu'on réservait pour une grande
occasion. On retrouve ce vin en Ontario depuis peu mais le
producteur, un médecin converti en viticulteur, éprouve beaucoup de
difficulté à vendre à notre chère SAQ...Beaucoup d'appelée et
peu d'élus! Le vin était tout à fait savoureux. Très
aromatique et long en bouche, il nous rappelle les cerises sur une
note de caramel. Un vrai plaisir coupable!
Le 5 février
Les moules vertes des bras de mer de
Marlborough
À 8 h, nous déjeunons sur le bord de
la marina de Havelock. C'est un tout petit port de mer situé au fond
du bras de mer de Pelorus (dans Marlborough Sounds) et qui se
qualifie de capitale mondiale de la moule verte. C'est à cet endroit
que sont traitées, conditionnées et préparées pour l'expédition
l'ensemble des moules cultivées dans les bras de mer de Marlborough.
On parle ici de 100 tonnes par jour au minimum. Il y a beaucoup
d'action dans la marina, car ici il y a du pêcheur et du bateau de
pêche monsieur...
Après une tournée du village, nous
décidons de prendre un petit bateau pour une tournée de 3 heures
dans les bras de mer, notamment pour nous montrer l'aquaculture. Nous
partons à 11 h 30 avec Monsieur Harvey, un vieux monsieur
sympathique qui est né au bout d'un bras de mer, Pelarus Sound.
Il nous raconte comment son aïeule est venue s'installer avec ses enfants dans une baie en 1840 et comment elle a acquis les montagnes et les terres environnantes en réclamant la propriété de 1000 acres par année durant six ans. C'est ainsi que ses filles ont pu s'installer autour en se mariant. Ces gens vivaient de l'élevage de moutons bien sûr, mais aussi de la pêche et du bois. Monsieur Harvey a été élevé dans la baie Crial et venait en ville une fois par année quand il était jeune. Maintenant, il vit à Havelock. Il nous a amené visiter son chalet de la baie Crial, un endroit magnifique qu'il loue de temps à autres.
Au retour de notre visite, nous avons récolté quelques moules en passant et en avons mangé quelques unes crues (je les préfère cuites...)
Il nous raconte comment son aïeule est venue s'installer avec ses enfants dans une baie en 1840 et comment elle a acquis les montagnes et les terres environnantes en réclamant la propriété de 1000 acres par année durant six ans. C'est ainsi que ses filles ont pu s'installer autour en se mariant. Ces gens vivaient de l'élevage de moutons bien sûr, mais aussi de la pêche et du bois. Monsieur Harvey a été élevé dans la baie Crial et venait en ville une fois par année quand il était jeune. Maintenant, il vit à Havelock. Il nous a amené visiter son chalet de la baie Crial, un endroit magnifique qu'il loue de temps à autres.
Au retour de notre visite, nous avons récolté quelques moules en passant et en avons mangé quelques unes crues (je les préfère cuites...)
Vers 15 h 30, nous reprenons la route
le long du bras de mer Queen Charlotte en direction de Picton et
campons à une quinzaine de km plus loin. Petit sentier à travers
les champs pour nous rendre à une cascade assez jolie où il y a des
vers luisants (gloworms) le soir.
Comme il fait noir à 9 h 30, nous irons probablement voir ça... Nous mangeons des moules vertes bien fraîches et bien cuites pour souper. Un régal!
Comme il fait noir à 9 h 30, nous irons probablement voir ça... Nous mangeons des moules vertes bien fraîches et bien cuites pour souper. Un régal!
P.S. Le tracé du trajet suivi en
bateau est disponible à l'endroit habituel (voir blogues précédents
pour le lien) et peut être visualisé avec Google Earth.
Hélène
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