mercredi 29 février 2012

Des Kauris et des hommes...Rawene, Waipoua Forest, Trounson Kauri Park, Dargaville et Matahoke


28 février

Jour de Kauris

Après un époustouflant coucher de soleil sur le hâvre de Hokianga, nous avons passé une nuit des plus tranquilles à Rawene.





Aujourd'hui, nous avons traversé deux forêts anciennes de kauris, des arbres immenses qui ont fait l'objet de coupes intensives au cours du dernier siècle. Heureusement, des parcs et des réserves ont permis de sauvegarder quelques hectares de forêts qui contiennent encore des spécimens très anciens de kauris. Nous avons vu le plus haut, qui s'appelle le Lord of the Forest ainsi que le plus large en circonférence, le Father of the Forest... C'est très impressionnant! On parle ici d'arbres âgés entre de 1200 et 3000 ans, de 51 mètres de hauteur pour le plus haut et de 16,4 mètres de circonférence pour le plus large... Ça fait un peu penser à l'envergure des séquoias géants de l'Ouest américain.




Nous avons fait quelques randonnées dans ces forêts, en avons admiré des dizaines et campons à l'orée de Trounson Park Kauri Forest. En fin de journée, j'ai dessiné un kauri de 500 ou 600 ans, bien installée dans le sentier en pensant à la durée bien éphémère de notre vie comparée à la sienne...

À la brunante, nous refaisons un sentier en espérant voir un des kiwis qui habitent le secteur mais sans succès.

Hélène

Le 29 février

Nous poursuivons notre route vers le Sud en passant par Dargaville la capitale mondiale du Kumara. Les champs sont pleins de cette sorte de patate douce que l'on retrouve surtout en Asie du Sud-est et en Polynésie et qui a été amenée ici par les premiers Maoris. Les Kiwis en raffolent et on en retrouve plusieurs variétés dans les épiceries. Nous en avons mangé plusieurs fois au cours de ce voyage comme légume d'accompagnement. C'est très savoureux et moins sucré que le yam qu'on retrouve chez nous. Nous nous rendons jusqu'à Matakohe, sur le bord du havre de Kaipara où nous visitons le musée du Kauri avant de nous installer dans un camping tout près.

Le musée nous surprend grandement par son énorme taille et la grande qualité des expositions. On y présente des photos et des objets entourant l'exploitation du Kauri et de sa sève ou de l'ambre qui en résulte. 







 Le plus vieux spécimen exploité avait près de 3000 ans et plus de 8m de diamètre. Il s'agit de l'espèce ayant les troncs les plus gros après le Séquoia géant. On présente aussi des moulins à scie reconstitués, des meubles en kauri et autres bois précieux, des collections d'ambre ou d'objets en ambre, la reconstitution d'une maison de chambres d'époque où les différentes pièces des deux étages correspondent à divers métiers et présentent une foule d'objets reliés à ceux-ci, etc. 


Fait intéressant, les personnages de cire qui figurent dans les pièces ont des visages d'habitants du village qui contribuent ou ont contribué à la mise sur pied et au fonctionnement de ce musée sans but lucratif. Au sortir du musée, nous restons avec cette impression de déjà vu chez nous et dans tant d'autres endroits où de riches compagnies étrangères viennent vider un pays de ses ressources naturelles en quelques décennies sans se soucier de durabilité et ce, avec la complaisance des autorités en place qui n'en n'ont que pour les emplois et la richesse créés à court terme.  Une image vaut mille mots.







En après-midi, nous amorçons le grand ménage du véhicule que nous devrons rendre au locateur dans moins de deux jours maintenant. Nous en aurons pour quelques heures pour faire briller au mieux notre vieux campervan de neuf ans.

Jean

lundi 27 février 2012

Mangonui, Baie de Matai, Rawene



Le 26 février

Petite journée de route prévue aujourd'hui. Nous faisons notre dernier parcours vers le Nord. Nous arrêtons au charmant village de Mangonui dans une petite boutique de vins. Le propriétaire qui possède aussi un vignoble nous explique de long en large les caractéristiques de la culture viticole dans le Far North et nous fait déguster cinq vins. Nous découvrons ici le cépage Chambourcin, une création relativement récente qui résiste bien aux maladies. Nous arpentons la rue principale en bordure de la baie et regardons les pêcheurs professionnels débarquer leurs poissons. 



 Nous nous rendons ensuite directement à notre camping du soir dans la baie de Matai. Il s'agit d'un site du DOC situé à cheval sur deux petites baies émeraudes bordées de plages de sable fin et blanc. Nous passons l'après-midi à marcher sur les plages et à se baigner.





Le 27 février

À partir d'aujourd'hui nous retournons vers le Sud en direction d'Auckland. Nous passons par la route secondaire qui serpente le long de la Côte Ouest et arrêtons faire quelques pas au début de la Ninety Miles beach à Awanui. Cette plage qu'empruntent les 4x4 se prolonge jusqu'à Cap Reinga à l'extrémité Nord de l'Île du Nord. 




 Il y a peu de circulation sur la route et c'est très peu touristique. De temps à autre nous traversons de petites agglomérations agricoles ou forestières. Certains sont jolies et d'autres ne demandent qu'à être oubliées. En fin d'avant-midi, nous prenons un petit traversier pour se rendre à Rawene de l'autre côté de Hokianga Harbour, l'un des plus grands bras de mer du l'Île du Nord dont le pourtour est constitué de riches mangroves.



 Rawene est réputée pour avoir conservé et mis en valeur ses nombreux bâtiments historiques. On parle ici de bâtisses en bois construites entre 1890 et 1920 environ. Un circuit pédestre est proposé aux visiteurs. Nous nous installons dans un petit camping sympathique au sommet de la colline avec vue sur le bras de mer puis nous allons faire un court sentier d'interprétation sur pilotis dans la mangrove



 et revenons tranquillement en admirant les maisons historiques dans le village.




dimanche 26 février 2012

Tutukaka, Poor Knight Islands, Bay of Islands, Waitangi, Kerikeri



Le 23 février

Ce matin il pleut. Comme nous sommes installés dans un camping, nous en profitons pour lire sur l'Australie et commencer à préparer un projet d'itinéraire dans le salon cuisine du camping. D'autres voyageurs s'y trouvent et nous en consultons plusieurs sur notre projet. Puis nous allons à la marina pour réserver notre place sur un bateau de plongée, Jean pour la plongée avec bonbonnes et moi en snorkeling. La journée passe et le temps s'améliore vers le début de soirée.

Hélène

24 février

Poor Knight Islands

À 8 h nous nous présentons au kiosque de Dive Tutukaka pour essayer nos équipements. Bien que l'eau soit à 20 degrés, on a des wet suits longs avec capuchons. Nous constatons que l'entreprise est super bien organisée et que le personnel est très sympathique. À 8 h 30, nous sommes une vingtaine à embarquer sur le bateau qui met environ 1 h 15 pour se rendre aux îles Poor Knight (Il semble que ce soit le capitaine Cook qui les ait nommées ainsi car quand il les a vues, les arbres en fleurs rouges lui ont fait pensé à un pouding anglais nommé Poor Knight (genre pouding au pain avec des confitures de fraises dessus)... Bon...



Les îles sont des résidus d'un ancien volcan qui a explosé il y a des millions d'années. Il n'y a pas de coraux, mais ce sont des pierres volcaniques pleines de trous et de cavernes qui ont laissé place à la faune et la flore aquatiques. Il y a donc beaucoup d'algues de toutes formes, des géantes et des miniatures, des nudibranches multicolores, des dizaines de sortes de poissons de toutes les grandeurs (beaucoup de bleus et de verts), des murènes de différentes espèces, des étoiles de mer, des oursins, etc. Et il y a aussi des arches dans les rochers (et non, notre rocher percé n'est pas unique...) et des cavernes dont une tellement grande que notre bateau y est entré complètement et fait un 360 degrés pour ressortir.






Deux plongées, un peu de mal de mer pour Jean et moi car la vague est assez brasseuse dans ce grand Pacifique, beaucoup d'émerveillement et une bonne fatigue. Au retour à Tutukaka, nous prenons la route vers un petit camping du DOC à Whananaki en bord de plage en direction du nord.




Hélène


Le 25 février

Nous partons en direction Nord vers la Bay of Islands dont la réputation comme destination exceptionnelle n'est plus à faire. En chemin, nous arrêtons à Kawakawa visiter les plus belles toilettes publiques au monde selon la publicité. Il s'agit en effet d'une œuvre unique faite par un artiste local qui aimait méditer sur une toilette dit-on. Des milliers de visiteurs s'y arrêtent à chaque année et elles ont fait l'objet de plusieurs reportages paraît-il. Elles sont en effet particulières car tous les murs, le plafond et les planchers sont faits de retailles de céramiques de différentes couleurs et agencées artistiquement. L'entrée du bâtiment est aussi construite de cette manière et le style semble se répandre graduellement sur la rue principale.





À Paihia, nous allons sur le quai d'où partent des traversiers pour piétons jusqu'à Russel juste en face de l'autre côté de la baie. C'est là que s'était établie la première capitale tout juste après la signature du traité de Waitangi. Nous roulons ensuite jusqu'à Waitangi, la voisine de Paihia. Il y a ici un site historique national car c'est là que les Anglais ont signé le fameux traité fondateur du pays avec quelque 500 chefs Maoris en 1840. Nous dînons à Waitangi sur le bord de la mer en admirant la baie des 144 îles. Mais l'endroit est très touristique et à moins de pouvoir faire la vie de plaisancier d'île en île dans la baie, il n'y a rien pour nous attirer ici même si l'on comprend que des milliers de personnes peuvent adorer les croisières commerciales pour voir les dauphins, pour voir telle ou telle plage sur telle ou telle île ou pour faire du saut en parachute, du parasail, ou se faire remorquer sur une tripe par un bateau. La liste des activités offertes est longue mais ce n'est pas ce que l'on cherche actuellement.



Nous repartons après le lunch pour Kerikeri, la première localité habitée par des Européens en Nouvelle-Zélande. Des missionnaires et quelques commerçants s'y étaient établis un peu avant 1820.
Nous sommes maintenant à 35 degrés de latitude soit 11 degrés de moins qu'à l'extrémité sud de l'Île du Sud. Le climat est sub-tropical et la végétation qu'on retrouve ici est différente. Les mangroves sont maintenant communes dans les estuaires. Autour de Kerikeri, on a des plantations d'avocats, de kiwis, d'oranges et mandarines et aussi quelques vignobles. Nous allons visiter un site où se trouvent les plus vieilles maisons du pays, en pierre pour l'une et en bois pour l'autre. Celle en pierre était un magasin et servait d'habitation aux missionnaires et commerçants au début de la colonie. Nous traversons la rivière aux abords de laquelle elles sont situées pour aller visiter la reconstitution d'un village de pêcheurs Maoris. La visite nous apprend de nouvelles choses sur les débuts de la colonie et le peuplement de la région. On y apprend que Russel, dont je parlais plus-haut, était l'une des quelques communautés françaises de la Baie of Island. Après avoir admiré une jolie chute sur la rivière à Haruru Falls,



 nous reprenons la route vers le Nord jusqu'à notre camping du soir situé dans la petite baie isolée de Matauri. Le site est merveilleux avec une longue plage peu profonde de sable blanc et fin et la vue sur les Îles Cavalli juste en face. C'est là que repose pour toujours le Rainbow Warrier de Green Peace que les Services secrets français avaient saboté dans les années 80. Il s'agit aujourd'hui d'un site de plongée reconnu internationalement.

Jean

jeudi 23 février 2012

D'autres traçés de sentiers en Nouvelle-Zélande


Plus de tracés de sentiers

Je viens d'ajouter les tracés en format KMZ (Google Earth) de plusieurs sentiers que nous avons faits au cours des dernières semaines. Pour les télécharger et visualiser, je vous réfère à un article précédent de ce blogue à ce sujet. Le lien vers le répertoire Skydrive partagé où se trouve les fichiers est le suivant :


cliquer ici pour le lien vers les fichiers KMZ


En réponse à un commentaire-question de P.L. dans le blogue au sujet de la visualisation en 3D des sentiers que nous parcourons, je confirme que oui, il est possible de tout visualiser en 3D. Le GPS que j'utilise enregistre notre localisation à tous les quelques mètres : longitude, latitude et altitude. Le tracé KMZ d'un sentier donné comprend tous ces points et Google Earth les superpose aux images satellitaires correspondantes. Ces mêmes images sont superposées à un modèle numérique de terrain qui représente le relief. En utilisant les bonnes touches du clavier et de la souris, on peut faire pivoter la carte et les sentiers dans toutes les directions ce qui permet de voir vraiment en 3D. Presqu'une visite virtuelle!

Jean

Whangarei et Tutukaka pour la plongée


Le 22 février

Ce matin, tout est gris et c'est peu invitant pour une autre journée de plage. Nous allons donc à Whangarei, la ville la plus importante du Northland avec une population de 48 000 habitants. La ville est très animée car elle constitue le pôle de services de toute la région. Par ailleurs, il y a un port important desservant la seule raffinerie du pays localisée à quelques kilomètres de là. Le centre-ville est plutôt quelconque mais le centre d'attraction qui se situe autour de la marina est très joli. Beaucoup de voiliers et de gros yachts privés venant de partout dans le monde viennent y mouiller dit-on. Nous y passons quelques heures. Nous visitons d'abord le petit musée des horloges qui nous épate par sa diversité. Il y a aussi quelques boîtes à musique et l'une d'entre elles nous a vraiment surpris. C'est sûrement l'ancêtre du Jukebox. Avec une pièce de monnaie, un disque métallique de plus de 60 cm de diamètre se met à tourner et produit une mélodie en fonction de la partition qui est trouée sur tout le disque. L'appareil animait des croisières sur un traversier au début des années 1900.





Nous faisons ensuite les courses et allons à la bibliothèque pour les communications internet avant de poursuivre notre périple de la journée vers Tutukaka. L'intérêt pour ce petit village vient du fait que c'est d'ici que partent les excursions de plongée vers les îles Poor Knights, l'un des dix plus beaux endroits pour la plongée au monde selon Jean-Jacques Cousteau. Nous allons nous renseigner au Centre de plongée de Tutukaka sur le site de plongée, le style de plongée, l'équipement, la sécurité, les coûts et les horaires. Comme nous ne plongeons pas souvent, l'aspect sécurité et encadrement nous importe grandement. Hélène qui n'a pas plongé depuis trois ans est plus craintive et doit réfléchir avant de réserver notre expédition. Celle-ci aurait lieu dans deux jours car demain on annonce du mauvais temps et il devrait faire très beau après-demain. La nuit porte conseil et on ne saura que demain si Hélène sera de la partie ou non.

Jean


mercredi 22 février 2012

Mangawhai et Waipu sur la plage


Le 20 février

Nous partons tôt et arrêtons déjeuner 30 minutes plus tard sur le quai de la petite ville de Warkworth. Le quai est sur le bord d'une petite rivière qui mène à la mer et quelques bateaux y sont amarrés. Les marcheurs et promeneurs se succèdent car le quai fait partie d'un circuit de randonnée bien aménagé. La vie semble paisible ici. Nous poursuivons encore une heure tout au plus et nous arrêtons à la petite localité de Mangawhai. Cela se prononce mangafai car wh donne f en Maori. Déjà que les noms sont difficiles à retenir car il nous semble qu'ils se ressemblent très souvent... Nous choisissons un petit camping commercial pour sa localisation et pour les services. Il fait face à une petite lagune séparée de la mer par un grand banc de sable surmonté de dunes. D'ici, nous sommes à quelques minutes du réputé sentier des falaises de Mangawhai head. Ce sentier, qui n'a été construit qu'en 2008, part de la grande plage de Mangawhai head à un demi-kilomètre au nord d'ici. Après avoir marché 20 minutes jusqu'au bout de la plage, une série d'escaliers nous amène à 100 m au dessus de la mer, jusqu'au sommet des falaises ou encore à flanc de montagne. Il s'agit d'un tracé magnifique qui nous donne une vue superbe sur les plages de ce rivage ainsi que sur les grosses îles dont le relief trahit leur origine volcanique.





 Tout en bas, la mer bleu-turquoise nous révèle sa limpidité en nous laissant contempler les rochers et les récifs submergés. Quelques pêcheurs s'affairent à taquiner le poisson en utilisant une longue canne de près de 4 m, qui leur permet de lancer très loin leur agrès. Au bout de 4,5 km nous redescendons dans une minuscule baie rocheuse et déserte où nous attend un jolie arche sculptée par le ressac.



 Un cormoran qui a fait son nid sur le dessus de l'arche virevolte avec inquiétude au dessus de nos têtes. Après une courte pause nous rebroussons chemin en savourant la nouvelle perspective qui s'offre à nous.

Le 21 février

À peine 45 minutes de route aujourd'hui. Nous nous rendons à un camping du DOC à 5 km au nord de Waipu et décidons d'y passer la journée et la nuit.  La petite communauté de Waipu fut fondée dans les années 1860 et une plaque commémorative donne la liste des quelque 500 passagers qui sont venus de Nouvelle-Écosse sur quatre bateaux différents dans ces années-là.  C'étaient en majorité des Écossais de souche.

 Le camping est situé juste derrière une dune derrière laquelle se cache une longue plage de sable fin et blanc. La plage doit avoir 8 à 10 km et se distingue par la largueur de sa grève. Nous nous rendons très loin dans l'eau peu profonde pour jouer dans de belles grosses vagues qui peuvent te bousculer mais sans toutefois t'assommer. Au programme : baignades, lecture, marches et planification des prochains 10 jours à l'aide du guide de voyage. Il nous reste peu de temps pour faire le Nord et nous voulons le partager au mieux entre les divers points d'intérêts. Il nous apparaît déjà évident qu'on devra faire des choix difficiles mais malheureusement le compte à rebours est commencé...





lundi 20 février 2012

Hahei beach, Cathedral cove, Hot water beach, Kuaotunu


18 février
Jour de plage!
Beau soleil et température estivale! Nous quittons Hahei Beach vers 8 h 45 pour aller visiter Cathedral Cove, un lieu très touristique réputé pour son immense arche creusé par la mer. Y paraît qu'il faut arriver tôt pour éviter la foule... On stationne puis on prend le sentier pendant 35 minutes et on y arrive. Je crois que ça vaut le détour, les photos le démontrent. En passant, on constate qu'il y a un parc marin juste à côté où il est proposé de faire un sentier de snorkeling. On y reviendra peut-être, si la météo continue d'être de notre bord.




Vers 10 h 30, on reprend la route pour aller à Hot water beach, une autre attraction du coin. Il s'agit d'une source thermale qui arrive sur la plage. À marée basse, on peut creuser un trou dans le sable et s'installer dans l'eau chaude juste devant la mer. Surprise, il y a foule! Les gens apportent des pelles et creusent ardemment. Environ 150 personnes sont agglutinés dans cette section de la plage. Nous faisons le tour, Jean prend quelques photos. Puis nous allons nous installer à la magnifique plage juste à côté pendant une heure. Belles vagues, quelques surfeurs.




Après dîner, nous retournons à Cathedral Cove pour faire la randonnée de snorkeling. Décevant, nous voyons une raie et quelques poissons, mais la visibilité est faible. Après un arrêt au parc municipal pour rincer notre équipement à l'eau douce (ainsi que nos cheveux), nous prenons la route vers Kuaotunu. En fin d'après-midi, nous nous arrêtons sur une superbe plage blanche presque inoccupée où nous soupons. Jean rencontre un allemand qui lui montre une photo d'un requin qu'il a vu à quelques mètres de la plage... Après le coucher du soleil, nous allons stationner le campeur dans la colline, sur la pointe d'une falaise avec vue sur la mer sur trois côtés. C'est là qu'on couche ce soir après une belle journée bien remplie.




Hélène

Le 19 février

Nous allons déjeuner au pied de la falaise à Kuaotunu où nous prenons une longue marche sur la plage. Nous nous rendons ensuite jusqu'à la petite ville de Coromandel sur le côté ouest de la péninsule. Nous y arpentons la rue principale dont les façades des commerces nous font un peu penser à un village Western. Nous y achetons d'un fumoir local : des moules, des pétoncles et deux sortes de poissons. Ce sera notre entrée fumée pour ce soir. Nous partons ensuite pour Thames où nous faisons des courses avant de rouler tout l'après-midi jusqu'au nord d'Auckland. Nous nous installons dans le petit parc régional de Wenderholm pour se baigner, souper et y passer la nuit. La plage est très bien et l'eau est très chaude car la baie est peu profonde. Mais c'est peut-être aussi à cause de l'intense chaleur de la journée. Là on peut dire qu'on se sent en été. Tout près de nous, il y a une mangrove, la première qu'on voit en Nouvelle-Zélande et les palmiers sont de plus en plus nombreux. Plus on remonte vers le Nord, et plus on se sent dans le Sud...Un beau paradoxe!

Jean