22 janvier
Queenstown, ville touristique par
excellence! Situation géographique idéale, au bord du grand lac
Wakatipu (80 km) et entourée de montagnes superbes dont certains
sommets sont enneigés, la ville s'est développée en offrant des
activités et sports « extrêmes » : bungie, luge,
vélo de montagne, jetski, etc. Beaucoup de jeunes s'y retrouvent en
vacances.
Aujourd'hui, un front froid est
arrivé : à peine 15 degrés et un grand vent froid. Nous
faisons la randonnée en montagne qui nous mène à l'arrivée des
gondoles, juste au dessus de la ville. Là-haut, c'est le départ de
pistes de descente en vélo de montagne pour les initiés, le début
des descente en luge sur roues, le départ de saut de bungie sur 100
m. La vue est superbe! Nous visitons ensuite rapidement la ville
(hôtels, boutiques, cafés, bar, restos, etc) avant de nous diriger
vers le lac Moke, un lac alpin entouré de montagnes et de moutons,
où nous faisons une randonnée et nous campons. Quel beau contraste!
Hélène
23 janvier
On traverse à nouveau Queentown et
nous nous dirigeons vers Wanaka, sa petite sœur un peu plus
tranquille. En passant, nous arrêtons au pont suspendu (1880)
surplombant la rivière Kawara. C'est là semble-t-il qu'est né le
bungie. On y retrouve aujourd'hui une énorme bâtisse où l'on
prend connaissance de cette activité et où on vous offre, pour la
modique somme de 150$, de réaliser votre rêve à l'instant. Nous
avons donc assisté à deux sauts exécutés par des touristes en mal
d'adrénaline. Seulement 45 m au dessus de la rivière mais
l'impression de se lancer vers la mort est certainement présente.
Une bonne organisation et très sécuritaire à ce que l'on au pu en
juger.
Nous avons ensuite rejoint la vallée
de Gibbston qui est réputée pour ses vignobles. Plus de 70% de la
production de raisin sert à produire d'excellents Pinot noir mais on
y fait aussi des Riesling, Gewurtstraminer, Sauvignon blanc et Pinot
gris. Le Pinot noir n'est pas donné car le rendement à l'hectare
et presque deux fois moindre que pour les autres types de raisin.
C'est pourquoi il faut payer au moins 40 NZ$ pour une bouteille. On
a acheté une pour une occasion spéciale un de ces jours...
Après un arrêt à une ville minière
fantôme, datant de la ruée vers l'or de la fin du 19ième siècle,
nous faisons plusieurs arrêts le long de la route pour
s'approvisionner directement auprès des producteurs d' abricots,
cerises, nectarines et prunes jaunes. Nous visitons aussi le village
original de Cromwell, déplacé lors du remplissage du réservoir du
même nom pour la production d'électricité. Les vieilles maisons
ont conservé leur charme et ont été transformées en galerie
d'art. Très bon moyen d'attirer le touriste qui autrement passerait
sans s'arrêter.
Nous arrivons ensuite à Wanaka, ville
située sur le lac du même nom (50 km) au bout duquel se trouve le
Parc National Mount Aspiring et ses montagnes enneigées. La
température s'est adoucie, enfin, durant la journée. Fini les
températures glaciales, du moins on espère, et bienvenue aux
journées chaudes et ensoleillées qu'on attendait depuis près de
deux semaines maintenant! Nous faisons quelques courses, le plein
d'essence, prenons les informations nécessaires au kiosque
d'information du Parc national et nous nous enlignons pour un camping
sauvage situé à l'entrée du parc. Un bain de soleil sur la plage
de galets suivi d'un bon souper de morue rouge fraîche nous
permettent de clore cette journée en beauté.
Jean
24 janvier
Nous roulons sur la route qui serpente
entre les montagnes du parc Mount Aspiring une bonne partie de la
journée. Nous faisons plusieurs courtes randonnées. L'une nous mène
à une rivière cristalline alimentée par la fonte des glaces où on
peut voir passer des truites au milieu de piscines bleues.
Une autre nous amène à un superbe point de vue à flanc de montagne. D'autres, nous font circuler dans de vieilles forêts aux arbres géants et moussus ou nous conduisent à des cascades. Nous entendons et voyons beaucoup d'oiseaux dont un gros pigeon des bois, commun ici, (au moins 2 fois plus gros qu'un pigeon normal). Le soleil brille, c'est superbe!
Nous aboutissons ensuite au bord de la mer de Tasmanie, suivons la côte
et arrêtons goûter à la spécialité locale de Haast, un met délicat très prisé dans l'Île du Sud, le Whitebait. Il s'agit en fait de minuscules fretins de différentes espèces de poissons qui remontent les rivières au printemps et que les locaux attrapent avec des nasses durant la nuit. Souvent, ils ont leur cabane au bord de la rivière, un peu comme nos cabanes de petit poisson de chenaux. Le met se prépare facilement : Fretins dans de l'oeuf et on fait cuire sur une plaque. Le résultat ressemble à une petite omelette qui est servie sur une tranche de pain. C'était très bon et nous rappelle le goût du capelan ou de l'éperlan frais de chez-nous. Mais à 80$ par kilogramme pour le Whitebait, nous ne sommes pas certains que notre plaisir soit proportionnel... Nous campons en fin de journée au bord du lac Paringa pas très loin du glacier Fox.
Une autre nous amène à un superbe point de vue à flanc de montagne. D'autres, nous font circuler dans de vieilles forêts aux arbres géants et moussus ou nous conduisent à des cascades. Nous entendons et voyons beaucoup d'oiseaux dont un gros pigeon des bois, commun ici, (au moins 2 fois plus gros qu'un pigeon normal). Le soleil brille, c'est superbe!
Nous aboutissons ensuite au bord de la mer de Tasmanie, suivons la côte
et arrêtons goûter à la spécialité locale de Haast, un met délicat très prisé dans l'Île du Sud, le Whitebait. Il s'agit en fait de minuscules fretins de différentes espèces de poissons qui remontent les rivières au printemps et que les locaux attrapent avec des nasses durant la nuit. Souvent, ils ont leur cabane au bord de la rivière, un peu comme nos cabanes de petit poisson de chenaux. Le met se prépare facilement : Fretins dans de l'oeuf et on fait cuire sur une plaque. Le résultat ressemble à une petite omelette qui est servie sur une tranche de pain. C'était très bon et nous rappelle le goût du capelan ou de l'éperlan frais de chez-nous. Mais à 80$ par kilogramme pour le Whitebait, nous ne sommes pas certains que notre plaisir soit proportionnel... Nous campons en fin de journée au bord du lac Paringa pas très loin du glacier Fox.
Hélène et Jean
25 janvier
Brume ce matin. Nous faisons une
première marche le long de la rivière qui coule du glacier Fox
jusqu'à sa langue. C'est impressionnant. Pour aller plus loin, il
faut un guide car c'est très dangereux. Des touristes ayant
dépassés les barrières de sécurité ont été écrasés par des
blocs de glaces gros comme des maisons il y a quelques années...
Nous décidons d'aller plutôt faire la randonnée qui nous mène
plus haut dans la montagne faisant face au glacier. Bon choix! Une
marche de 2h30 environ. La vue est superbe et avec les jumelles on
voit de loin les touristes guidés se déplacer sur le glacier. Nous
pourrions voir les montagnes jusqu'au Mont Cook par beau temps, mais
la brume persiste. Nous verrons demain si le temps le permet.
Hélène et Jean
Note: Pour ceux qui avaient de la difficulté à lire le blogue avec un Ipad ou autre appareil mobile, j'ai activé la fonction mobile dans les paramètres du blogue maintenant. Si d'autres ont de la difficulté, me le laisser savoir svp. Merci. Jea
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Attention, les commentaires sont publics!
N'oubliez pas d'indiquer votre nom au bas du commentaire