Le 13 janvier
Il a plu à torrents toute la nuit et
une bonne partie de l'avant-midi. La pluie a faibli en cours de
journée ce qui nous a facilité la vie pour visiter plusieurs sites
intéressants. Après avoir fait les pleins d'essence et de propane,
nous avons d'abord visité la vieille ville d'Oamaru. Toute petite
localité, mais on y a bien mis en valeur les vieux bâtiments faits
en pierre calcaire (limestone). On y trouve des boutiques d'artisans
et d'artistes de toutes sortes et assez originales à notre goût.
Nous avons ensuite suivi la vieille
route jusqu'à une réserve faunique où l'on a pu admirer de très
près des dizaines de phoques de même qu'une colonie de mouettes.
Puis, arrêt au parc de Maoraki
boulders où des rochers tout à fait singuliers sont échoués sur
la plage. Les Maoris leur avaient donné une signification mystique.
Arrivés à Dunedin, ville
universitaire d'environ 125 000 habitants (ville qui aimerait bien
prendre la place de Christchurch comme centre d'affaires de l'île du
Sud), nous visitons l'excellent musée de la région d'Otago. La
partie anthropologique sur les Maoris et celle sur les oiseaux
retiennent notre attention.
Ensuite, visite du centre ville, construit autour d'un octogone. Plusieurs bâtiments du 19ième ou début 20ième siècle se démarquent par leur architecture.
Ensuite, visite du centre ville, construit autour d'un octogone. Plusieurs bâtiments du 19ième ou début 20ième siècle se démarquent par leur architecture.
Jean
14 janvier
Il a plu et venté toute la nuit et ce
matin, le soleil est au rendez-vous mail il fait environ 15 degrés
avec un gros vent. Nous commençons la journée par la visite du
Centre de l'albatros royal au bout de la péninsule d'Otago. C'est le
seul endroit en NZ où une petite colonie niche ailleurs que sur une
île au large, ce qui permet de les observer. Une naturaliste nous
explique leur comportement et leur morphologie. Trois mètres
d'envergure d'ailes, ce sont d'énormes oiseaux qui passent 80 % de
leur vie en mer à pêcher et qui ne reviennent à terre que pour
nicher et nourrir leurs petits (qui sont en fait très gros). Nous
pouvons observer une femelle en train de couver son œuf et quelques
autres de plus loin. Mais nous n'avons pas la chance d'en voir un
voler. Nous y avons par contre rencontré un couple de Québécois
très sympathique, Ghyslain et Annie qui voyagent depuis 3 ans en
voilier avec leur deux enfants de 10 et 6 ans, Guillaume et Olivier.
Il leur reste encore 3 à 4 ans avant de terminer leur voyage autour
du monde. Nous prévoyons les revoir à nouveau lorsqu'on sera sur
l'île du Nord.
Ensuite, direction sud par la route
touristique. Nous arrêtons visiter une réserve du paysage (scenic
reserve) située sur une immense falaise surplombée d'un phare. Il
vente à écorner les bœufs! La mer est déchaînée! Au pied de
la falaise, une colonie de phoques et d'otaries sur d'immenses
rochers. Superbe!
Un peu plus loin, nous campons au bord de la mer dans un camping rustique où des surfeurs pas frileux du tout profitent des belles et longues vagues qui font de gros rouleaux en déferlant.
Un peu plus loin, nous campons au bord de la mer dans un camping rustique où des surfeurs pas frileux du tout profitent des belles et longues vagues qui font de gros rouleaux en déferlant.
Hélène
15 janvier
Après un court trajet sur une route
gravelée au milieu de verdoyants vallons couverts de moutons, une
petite marche nous amène aux chutes Purakaunui. La forêt humide
qui abrite la rivière est notamment constituée de Podocarpes, ces
arbres géants dont nous avons parlés plus tôt. En sous-étage,
d'immenses et majestueuses fougères arborescentes. Comme c'est
joli!
La pluie alterne avec le soleil! Nous
arrêtons visiter la Lost gypsie gallery à Papatowai! Un autobus
antique transformé en musée de curiosité animées.
Toutes sortes d'automates, en bois, en métal, avec dispositifs électriques ou mécaniques, son et lumière parfois. Un coffre aux trésors de créativité et d'ingéniosité. Un gros quatre étoiles! Mon ami Michel Pedneau aurait adoré voir et parler au créateur qui était sur place, en train de construire un nouveau bidule. Cela lui a pris cinq années pour construire ce musée vivant.
Toutes sortes d'automates, en bois, en métal, avec dispositifs électriques ou mécaniques, son et lumière parfois. Un coffre aux trésors de créativité et d'ingéniosité. Un gros quatre étoiles! Mon ami Michel Pedneau aurait adoré voir et parler au créateur qui était sur place, en train de construire un nouveau bidule. Cela lui a pris cinq années pour construire ce musée vivant.
Nous allons ensuite aux Cathedral
caves, des grottes sculptées par la mer que l'on ne peut visiter
qu'à marée basse. Les grottes sont immenses et se rejoignent à
40-50 m de profondeurs sous le cap. On peut entrer par une grotte et
sortir par l'autre mais attention car à la sortie les vagues entrent
rapidement et profondément. Hélène l'a appris à ses dépens...
Nous nous dirigeons au camping de Curio
bay par la suite. Un des nombreux campings publics gérés par le
DOC (Department of Conservation). Nous trouvons un emplacement bien
à l'abri du fort vent, parmi des hauts herbages. Les orages se
succèdent aux 15-30 minutes et le soleil sort son nez entre temps.
Il fait toujours très frais, un peu comme sur la Côte-Nord du
Saint-Laurent en septembre ou octobre. Les habitants d'ici affirment
que cette froide température est rarissime. On comprend maintenant
pourquoi on rencontre tant de touriste néozélandais si mal habillés
pour le froid. Nous allons visiter le site naturel de la forêt
pétrifiée à côté du camping. Victimes d'une éruption
volcanique au Jurassique (il y a 150 millions d'années plus ou
moins), les arbres ont été recouverts de cendre et se sont
pétrifiés. Le site est très riche et a une grande valeur
scientifique vu le nombre d'espèces pétrifiées qu'on y retrouve.
En visitant le site, à la grosse pluie
et au vent fort, on aperçoit tout près de nous, en bordure de la
végétation, plusieurs manchots aux yeux jaunes. Ils ne sont pas
farouches du tout dans cette colonie. Il paraît qu'on est chanceux
de les voir de si proche.
Nous allons alors marcher de l'autre
côté du camping sur la longue plage de sable fin. C'est l'endroit
par excellence pour voir les dauphins d'Hector, une espèce très
rare et menacée d’extinction. On ne les a malheureusement pas
vus et le soir même, on les a manqués de quelques minutes juste en
face du camping.
Jean
Le 16 janvier
Il a venté très fort et plu cette
nuit mais cela s'éclaircit ce matin. Avant de partir de Curio Bay,
nous avons la chance de voir les dauphins d'Hector chasser dans les
rouleaux et sauter hors de l'eau.
Nous nous rendons directement à
Invercargill (50 000 habitants et centre commercial de la région) où
nous visitons le joli musée. Nous y voyons des spécimens vivants
de Tuatara, un Sphénodon qui est plus près des dinosaures que des
reptiles. Ils y font avec succès la reproduction de deux espèces
qui sont très menacées d'extinction.
Il y a aussi de belles expositions sur les Îles au sud de la NZ : Antipodes, Campbell et autres; le développement de la région et l'art Maori du Sud.
Il y a aussi de belles expositions sur les Îles au sud de la NZ : Antipodes, Campbell et autres; le développement de la région et l'art Maori du Sud.
Nous faisons des courses et achetons du
fromage feta et du pecorino directement à la fromagerie
de lait de brebis du coin. Ici, les
boutiques de plein air abondent car c'est le point central d'où l'on
part pour les parcs du Fjordland ou pour l'île Stewart.
Arrivée au camping en milieu
d'après-midi pour lavage, douches, ménage photos, Skype et blogue.
Jean
Jean
bonjour jean et Hélène je vous lit tout les jours
RépondreSupprimerje vous avait écris un poème sur l émotion reçu en revoyant le Mt Cook mais j'ai cliquez publiér:compte google
le lendemain J,ai attendu la confirmation de votre part du post
mais il na pas venu evidemment
je suis avec vous jusqu,A la fin
Paul Langlois